Entièrement rénovée en 2013, cette tourelle était à l’origine le colombier de la demeure.
Il était destiné à l’élevage des colombes pour la consommation des seigneurs du lieu et ses gens. La colombine (les déjections de ces volatiles) assurait également un apport important en engrais pour leurs terres.
Au milieu du XVIIIème siècle, les rapports des intendants envoyés à Versailles recensent 40 000 colombiers sur tout le royaume. Leur possession est à cette époque un privilège, le droit de colombier fut supprimé par la Révolution, le 4 août 1789.
Dans notre colombier de petites loges en pierres étaient aménagées. Ces sortes de nids sont appelés boulins qui pouvaient accueillir un couple de volatiles.
Le nombre de ces boulins était réglementé en fonction de la surface du fief de son possesseur : généralement 2 boulins par hectare. Ainsi, plus le colombier compte de boulins plus le seigneur possède de terres et donc plus il est riche.
Lors des alliances entre familles nobles, la richesse de chacune est souvent déterminée grâce au nombre de boulins du colombier. Parfois certains exagèrent leurs possessions en ajoutant de faux boulins… C’est de cette pratique que serait née l’expression « se faire pigeonner » !
La tourelle de notre métairie contenait 560 boulins, ce qui nous permet de déduire que les sieurs du Vauhariot possédaient 280 hectares, ce qui en faisait une très immense propriété.
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